Explorer le Vieux Lyon et ses maisons marchandes, de cour en cour, de traboule en traboule, pour découvrir de l'histoire de la ville au temps des foires de la Renaissance à la découverte d'un quartier protégé, pittoresque et hors du commun.
Exploration du vieux Lyon 2017 - 1'10 min
Réalisation © www.maximetassin.fr
Histoire de Lyon à la Renaissance :
Le secteur sauvegardé du Vieux Lyon créé en 1964 grâce à la loi Malraux de 1962, Patrimoine mondial de l’Humanité depuis 1998 (classé par l’UNESCO), est l’un des plus vastes ensembles Renaissance d’Europe (24 hectares) hors de l'Italie. Ce n'est pourtant qu’un tout petit fragment de ce qu'était autrefois la ville de Lyon (à peine 30% du territoire ancien conservé), alors que la cité était à la Renaissance, avec soixante mille habitants, l’égale d’Anvers, une des principales villes marchandes de l'Europe.
Avec ses foires annuelles nées en 1420 et confirmées au nombre de quatre par Louis XI en 1463, la prospérité du commerce des épices et de la soie attire à Lyon, à la fin du 15e siècle, marchands, épiciers et banquiers, spécialisés dans l’import-export, du change et de la banque, accompagnés par les artisans et les imprimeurs, bénéficiant de libéralités et d’avantages fiscaux dans les domaines économiques et productifs. En parallèle, les intérêts stratégiques du royaume ont conduit les rois de France à investir la scène politique italienne : les campagnes des guerres d’Italie débutées en 1494 et l’importance de la place bancaire lyonnaise ont tôt fait de la cité la seconde capitale du royaume de France.
Grossissant inlassablement, Lyon devient un relais de la marchandise au cœur du continent, une terre où l’on se retrouve, ou l’on s’attable, se restaure et fait affaire. Il faut prendre la mesure du rôle logistique central de la place lyonnaise qui intégrera ainsi toutes les ramifications d’un réseau en étoile rayonnant : par deux fleuves et des dizaines de routes ramenant
inlassablement richesses et énergies vers un seul point de
rencontre. Les hommes se réunissant à Lyon, c’est dès lors les activités artisanales qui se développent, le travail du bronze et de la soie, et l’imprimerie spectaculairement qui devient un vecteur de prospérité et de renommée au cours du siècle, transformant Lyon en « Silicon Valley » de la Renaissance.
Cet âge d’or, débuté dans les années 1420, s’achève brutalement au cours du 16e siècle avec le drame collectif des guerres de Religion qui déchirent l’Europe. Les affaires dépendant d’un climat de confiance, la transformation de la situation politique et le déclenchement de la guerre civile dans le royaume ont tôt fait de précipiter la cité dans sa chute : les marchands rentrent en Italie et les artisans protestants s’enfuient pour Genève ou les villes marchandes des Pays-Bas, tandis que le pouvoir royal abandonne ses rêves de conquêtes italiennes pour se recentrer sur Paris et tenter de rétablir son autorité. Ni le retour de la paix civile au début du 17e siècle, ni le mariage d’Henri IV et de Marie de Médicis dans la ville n’y changeront plus rien : Lyon n'est déjà plus ce centre de l'Europe, le point de passage obligé des marchands et des chevaliers. La cité retrouvera toutefois au siècle de Louis XIV la voie de la prospérité grâce au développement de l'industrie de la soie qui lui permettra de s'affirmer comme l'un des principaux centres de production des étoffes de luxe en Europe. Demeure de la Renaissance lyonnaise un mythe, les fondements d'une culture moderne et de magnifiques maisons marchandes au cœur d'un quartier exceptionnellement conservé.
L'art de la traversée, étymologie :
À Lyon, lorsque la porte d’entrée d'un immeuble s’ouvre sur un long passage, on parle de celui-ci sous l'appellation « allée » (pour signifier « couloir ») et par variation toute lyonnaise de « traboule ». Ces passages permettent d'accéder à un escalier ouvert sur une cour, puis de gagner un autre immeuble situé à l'arrière de la parcelle, (par rapport au premier donnant sur rue). Le verbe français très ancien « trabouler » dérive de « l’action de traverser », du latin « trans ambulare », à percevoir comme une variante linguistique régionale du franco-provençal. Pour distinguer les traboules finissent en cul-de-sac de celles assurant la communication entre deux rues, les Lyonnais parlent parfois de « miraboule », contraction de « mi-traboule » !
Un exemple de traboule du Vieux Lyon : 27, rue Saint-Jean / 6, rue des Trois-Maries
DESCRIPTIF DE LA VISITE GUIDÉE :
Le secteur sauvegardé du Vieux Lyon est la mémoire urbaine d'une histoire exceptionnelle, celle des foires de la Renaissance qui ont fait de Lyon la porte de l'Italie. Carrefour des épices et de la soie, cité bancaire et capitale de l'imprimerie, Lyon connait aux 15e-16e siècles une incroyable mutation et enrichissement. Dans la densité de la ville au pied de la colline, de magnifiques et hautes maisons de commerce s'élèvent, s'organisant autour de cours ouvragées abritant d’impressionnants escaliers. C'est dans le cœur du tissu urbain ancien, pittoresque, que nait la « traboule » en tant que mode de communication entre les rues par les cours d'un îlot urbain. Le Vieux Lyon est un labyrinthe qui livre ses trésors aux plus curieux des visiteurs. Premier secteur sauvegardé de France (en 1964), ce quartier qui avait été menacé de destruction durant les Trente Glorieuses, abrite de nombreuses traboules et près d'une centaine d'anciennes maisons marchandes rénovées et habitées. Nous « traboulerons » de cour en cour, afin de renouer avec cette histoire mythique de la Renaissance et comprendre les enjeux des restaurations contemporaines. Promenade ludique, elle porte aussi à mieux comprendre la transformation urbaine de la ville à la sortie du Moyen Âge et son architecture.
CRÉNEAU HORAIRE À PRIVILÉGIER :
L'accès aux traboules du Vieux Lyon répond à un dispositif d'ouverture réglementé : elles sont accessibles grâce aux conventions signées entre la Ville et les propriétaires. Privées, elles sont toutefois pour la plupart ouvertes en matinée, du lundi au samedi (8h-12h30). C'est pourquoi je vous conseille ce choix de visite matinale pour la plus belle des explorations. Le reste du temps les découvertes ne manqueront pas de vous étonner, mais le début de journée est idéal.
durée
1h30
sans la cathédrale
groupe privé de 1 à 8 personnes :
forfait à 120€ TTC
groupe privé de 9 à 17 personnes :
forfait à 140€ TTC
groupe privé de 18 à 25 personnes :
prix individuel de 8€ /pers.
durée
2h00
sans la cathédrale
groupe privé de 1 à 8 personnes :
forfait à 140€ TTC
groupe privé de 9 à 17 personnes :
forfait à 170€ TTC
groupe privé de 18 à 25 personnes :
prix individuel 10€ /pers.
RENDEZ-VOUS pour ces 2 formules :
PARVIS DU PALAIS DE JUSTICE
QUAI DE SAÔNE (ROMAIN-ROLAND)
(métro D - station VIEUX-LYON)
durée
2h30
avec la cathédrale
groupe privé de 1 à 8 personnes :
forfait à 160€ TTC
groupe privé de 9 à 17 personnes :
forfait à 200€ TTC
groupe privé de 18 à 25 personnes :
prix individuel 12€ /pers.
durée
3h00
avec la cathédrale
groupe privé de 1 à 8 personnes :
forfait à 180€ TTC
groupe privé de 9 à 17 personnes :
forfait à 230€ TTC
groupe privé de 18 à 25 personnes :
prix individuel 14€ /pers.
RENDEZ-VOUS pour ces 2 formules :
PARVIS CATHÉDRALE SAINT-JEAN-BAPTISTE
(métro D station VIEUX-LYON)
Traboules grises - 4'20 min
Mémoire des anciennes cours et traboules de Lyon
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La matinée, le meilleur moment pour visiter les traboules du Vieux Lyon :
Les temps ont bien changé ! Le quartier est rénové, densément habité. Les traboules sont des propriétés privées et accessibles "légalement" selon des programmes d'ouverture (HLM, conventions avec la ville). Dans leurs grandes majorités, les traboules privées du Vieux Lyon sont toutes ouvertes de 8h à 12h30, du lundi au samedi (les digicodes sont désactivés pour les services). Le reste de la journée, une visite reste riche de découvertes, mais je conseille cependant cette heure matinale idéale pour les plus curieux.
www.visite-guidee-lyon.com
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